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ZONE DE LA CASE


Grotte aux Graffitis [ Grotte Roland Remy ]


Description
Porche d'entrée d'environ 2 mètres x 2 mètres se prolongeant par une galerie au sol terreux dont le plafond s'abaisse régulièrement. Après un coude à gauche à une dizaine de mètres de l'entrée, la galerie remonte fortement avant de se terminer dans un élargissement (faille) au plafond obstrué par une trémie.

Le nom de la grotte provient donc du fait qu'elle porte sur ses parois de nombreux  graffitis. A la base, ils étaient recouverts sous l'argile et la mousse et ils n'ont été visibles qu'après un nettoyage sérieux. Ces inscriptions, couvrant une période qui s'étale de 1690 à 1835, portent les initiales des visiteurs et elles sont datées. Méthodiquement gravées dans des rectangles ou des carrés dont certains sont surmontés d'un petit toit et d'une croix, signifiant ainsi l'abri, la case ou le refuge. Comme ces inscriptions s'apparentent à celles que l'on trouvent dans les chalets d'alpage plus bas, on peut penser que c'est l'oeuvre "d'armaillis graveurs", mais aussi de chasseurs ou de braconniers, car la grotte est un poste d'observation idéal pour la chasse aux chamois.
Paroi avec les graffitis ( photo : M.Liberek / GSL )


Paléontologie
La grotte a livré un squelette presque complet d'ours brun (Ursus arctos) qui sera authentifié par le Musée d'histoire naturelle de Genève. Rappelons toutefois qu'avant le 18ème siècle, l'ours brun n'était pas très rare dans le canton de Fribourg.


Historique
La grotte est connue au moins depuis 1690 par des chasseurs, braconniers ou armaillis de la région. Elle est re-découverte par Roland Remy (un genevois d'Albeuve), mais ce dernier va garder plus ou moins "secret" son existence. Après sa mort en 1993, la situation de cette grotte va être transmise à Michel Liberek (GSL) qui va mettre à jour les graffitis et en faire une description.


Topographie
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