GROTTES AUX FEES DE VALLORBE

GALERIE DES SECONDS

La "Galerie des Seconds" démarre dans la paroi orientale de la "Salle Erymanthe" (-142m), au carrefour avec la boucle qui relie la "Galerie Clochette" et la "Galerie Secrète".

Après seulement quelques mètres, un carrefour se présente déjà au pied d'un ressaut de 2m, car à sa base on peut accéder à un méandre inférieur de 25 mèttres de long où la progression est stoppée face à un méandre étroit plongeant à perte de vue, mais infranchissable. Au sommet du ressaut de 2m, une galerie de 4 m de large sur 1 m de hauteur où l'on progresse alors à quatre pattes mène sur une grosse galerie transversale mesurant 2 m de large sur 5 m de hauteur. Sur la droite, cette galerie ne peut se suivre que sur une dizaine de mètres jusqu'à une obstruction de sédiments (-138m). Sur la gauche, on rejoint rapidement un promontoire où l'on aperçoit la galerie principale qui continue en face tandis qu'en contrebas sur la gauche on peut prendre pied sur une terrasse intermédiaire avec un plancher de calcite et de belles stalagmites. A ce niveau, une galerie latérale et perpendiculaire démarre sur la gauche. De dimensions plus restreintes, environ 3 m de hauteur sur 1 m de large, cet affluent devient rapidement argileux et après une dizaine de mètres il faut contourner un gros bloc avant d'aboutir à un nouveau carrefour. A gauche, une petite galerie argileuse n'a pas été explorée, tandis que sur la droite on peut poursuivre dans une galerie un peu plus spacieuse et propre. L'exploration a été stoppée quelques mètres plus loin devant des petits lacs (-142m), mais cela continue et il y a en outre du courant d'air.

De retour au promontoire dans la galerie principale, un ressaut de 2m permet de prendre pied dans une avenue ayant grossièrement un profil en forme de trou de serrure où la section est de 4 m de large sur 7 m de hauteur. De nombreux rochers sont coincés dans la partie supérieure du surcreusement et il est alors plus simple de progresser directement au fond.

L’argile est omniprésente, mais comme la galerie n’est pas trop humide, ce n’est pas autrement gênant et après 25 mètres d’un parcours agréable, un petit obstacle haut de 3m doit est franchi. Au sommet, la galerie est toujours aussi haute, mais le niveau où l'on doit progresser est plutôt tourmenté. En effet, pour avancer il faut jongler entre des creux, des crêtes d’argile glissantes et des orifices qui trouent le sol; ces derniers correspondent à des regards sur un surcreusement profond et large d’une quarantaine de centimètres qui chemine à un niveau inférieur. Peu après, les dimensions se réduisent sensiblement et sur la droite, bien cachée derrière un rocher, une petite galerie ventilée se détache, mais cette dernière n'a été explorée que sur quelques mètres. Droit devant, une remontée vers le plafond de la galerie permet de rejoindre un laminoir assez propre mesurant 4 à 6 m de large sur 90 cm de hauteur qui se rétrécit avant de se terminer dans un éalargissement avec bassin. Sur la droite, un passage resséré avec étroiture permet alors de déboucher dans une vaste galerie dont le sol est percé d'un surcreusement.

Si on néglige ce surcreusement, on peut continuer la progression dans une large galerie argileuse en forme de laminoir qui reprend la direction NE, mais une trentaine de mètres plus loin on bute csur un passage impénétrable, terminus de la "Galerie des Seconds" (-139m).

En descendant par contre dans le surcreusement, on rejoint 7m plus bas un méandre amont-aval. A l'aval, le méandre, qui mesure environ 4 m de hauteur sur 90 cm de large, revient en arrière parallèlement à la "Galerie des Seconds", mais après une vingtaine de mètres on est stoppé par un passage trop étroit du à une coulée stalagmitique. Derrière, on voit toutefois que ça continue et le méandre rejoint peut-être la petite galerie ventilée latérale que l'on avait croisé dans la "Galerie des Seconds", juste avant la remontée dans le laminoir.
Quant à l'amont du méandre, il se développe perpendiculairement à l'axe principal en se dirigeant vers l'ouest. Après une courte zone assez basse, le méandre reprend de la hauteur et des bassins font leur apparition. Une douzaine de mètres plus loin, dans un virage en S, une escalade de 4m donne accès à un petit shunt en hauteur, puis le sol remonte jusqu'à un gros bassin suivi d'un élargissement avec un pilier. Juste après, deux petits regards donnent sur un conduit inférieur qui peut aussi être rejoint (étroiture sévère) par un départ latéral situé à gauche au niveau du gros bassin, puis le plafond s'abaisse et cinq mètres plus loin on bute alors sur un siphon suspendu, terminus de ce méandre (-151m). Mentionnons encore que tout au long du trajet dans ce méandre, on croise des petites fractures perpendiculaires.