Réseau
de la Combe du Bryon
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Grotte
Froide Zone d'entrée et ancienne partie C'est à quatre pattes dans le ruisseau que l'on pénètre dans les premiers mètres de la grotte; après une quinzaine de mètres, il faut remonter une petite cheminée en opposition pour atteindre un palier formant carrefour et suivre ensuite le méandre le plus évident, diaclase très propre haute de 5 à 6 mètres. Après une vingtaine de mètres, et si l'on remonte au sommet du méandre, on passe devant un boyau de 40 à 50cm de diamètre où une étroiture très difficile mène rapidement à un orifice en pleine falaise : c'est l'entrée du "Boulevard Appenzellois". Revenu dans la diaclase, on suit d'abord le fond au niveau du ruisseau, puis on passe à mi-hauteur pour gagner ensuite un élargissement qui est un nouveau carrefour. Tout droit, un méandre très étroit mène à la vaste cheminée baptisée "Plucéo-Plucébo" : remontée sur plus de 80m, elle se termine dans une petite salle sans continuation. A droite, la grotte se poursuit par un méandre tortueux tapissé de mondmilch où on progresse fréquemment à genoux, puis après une centaine de mètres, quelques petites salles précèdent le terminus en cul-de-sac. |
Grotte
Froide Réseau 1979 depuis l'entrée jusqu'au P5 de la Rivière de l'Analphabète Depuis le palier dans la petite cheminée proche de l'entrée, il faut s'engager dans le "Méandre de la Récompense" dont le départ est occupé par un bloc. Long d'une dizaine de mètres, le méandre est étroit et il sélectionne rapidement les éventuels "visiteurs du dimanche"; à la sortie, on se retrouve tête la première au dessus d'un puits de 6m au fond en cul-de-sac, mais une main-courante permet de franchir ce passage acrobatique pour accéder au "Méandre de l'Excitation". Sinueux dans sa première partie, on rejoint ensuite un coude bien marqué après une cinquantaine de mètres de progression; à ce niveau et sur la gauche, un laminoir mène au sommet d'un puits de 6m en aval de la "Rivière de l'Analphabète". A droite, le méandre devient plus spacieux et finit par déboucher dans un élargissement qui est précédé d'un petit ressaut avec en prime sur le côté une cheminée qui a été remontée sur 20m. Droit devant, on accède alors au sommet du "P5 de la Rivière de l'Analphabète" dont la base se gagne par deux chemins : soit on le désescalade (un spit en place permet aussi de mettre une corde), soit on passe en dessus par la droite (main-courante) et on rejoint facilement la rivière juste en amont du puits. |
Grotte
Froide Aval du P5 de la Rivière de l'Analphabète jusqu'au siphon Au bas du P5, la rivière disparaît rapidement dans une perte, mais en dessus on accède à la "Galerie des Douches" où la hauteur ne dépasse pas souvent le mètre. Sur le chemin, on croise une petite salle (arrivée du laminoir partant du "Méandre de l'Excitation") et après plus d'une centaine de mètres depuis la perte, on débouche au sommet du "Puits Pourri" (P19). A sa base, on atterrit dans une vaste salle aux parois sombres où la rivière jaillissant à mi-puits se perd à nouveau dans des blocs. L'endroit étant lugubre, on n'a pas envie de s'y attarder et au bas de l'éboulis, une escalade de 3m donne dans une faille coupée de petits crans verticaux (P7, P9, P7) et appelée "La Dérupe"; la dernière partie est parsemée de lames d'érosion, puis par un dernier ressaut de 5m, on rejoint la rivière que l'on peut remonter sur quelques dizaines de mètres au fond de la faille. Le trajet principal continue quant à lui par un méandre étroit suivi d'un puits de 12m au fond occupé par un bassin. En face, la galerie s'élargit et la roche devient délitée, tandis que la pente qui s'accentue nous mène au sommet d'un ressaut de 3m. Le bruit d'une rivière se faisant entendre depuis quelques mètres, on la rejoint en affluent dans la "Salle des Marionnettes". Cette rivière n'est autre que celle du Gouffre du Chevrier, mais en aval elle disparaît rapidement dans un siphon, tandis qu'en amont, on rejoint une énorme trémie d'où sort le cours d'eau; on peut encore s'insinuer sur une quinzaine de mètres dans la trémie, mais la suite est impénétrable. De retour dans la salle, une galerie remontante revient en arrière et aboutit en hauteur dans la galerie principale (peu avant le ressaut de 3m). La dernière possibilité est la plus intéressante, car elle permet de faire la jonction avec le Gouffre du Chevrier sans franchir le siphon : c'est le "Bout-en-Boue", boyau bas et humide dont le départ se situe juste avant une autre trémie à gauche de la salle. A noter que ce boyau est aujourd'hui beaucoup plus facile à franchir, car il a été élargit lors d'un secours. |
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Gouffre
du Chevrier Zone d'entrée jusqu'à la rivière Du porche, une pente terreuse donne dans une galerie spacieuse encombrée de blocs qui s'agrandit, puis descend fortement; une série de puits (P7, R3, P22, P25) séparés par des paliers d'éboulis font suite et à la base du dernier, un petit ressaut se prolonge par un méandre. Une cinquantaine de mètres plus loin, on débouche alors dans la "Salle du Chaos" où un immense bloc trône en son milieu. A gauche, une petite escalade permet d'emprunter une galerie qui revient en arrière et qui se divise : d'un côté, on rejoint le fond du méandre d'accès à la "Salle du Chaos" et de l'autre, on accède à une deuxième grande salle dont la partie opposée, et par un P7, redonne à la base des puits d'entrée. De retour à la "Salle du Chaos", on peut encore descendre un petit puits donnant dans la "Galerie du Ruisseau"; après une cinquantaine de mètres de progression pénible, on bute sur un siphon très étroit. Quant au cheminement principal, il passe au-dessus de cette dernière galerie, puis on aborde un méandre concrétionné suivi d'une galerie pentue qui aboutit sur un ruisseau transversal : à l'amont, un boyau humide mène au siphon de la "Galerie du Ruisseau" et à l'aval, on rejoint la belle rivière du Chevrier (-314m). |
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Gouffre
du Chevrier Amont de la rivière Cette partie, très jolie par endroit, est étonnement peu visitée. La progression s'effectue d'abord dans une galerie coupée de plusieurs petites cascades et dont les plafonds recèlent quelques diverticules glaiseux. On arrive ainsi au pied d'une belle cascade de 12m, en principe équipée en fixe, et presque au sommet, une galerie sur faille se greffe sur le côté opposé de la montée. En poursuivant notre chemin, on rencontre de nouveau quelques petites cascades, puis, après un couloir bas et humide, on débouche à un carrefour : à droite, c'est le siphon de jonction avec la Grotte Froide et à gauche, c'est le boyau du "Bout-en-Boue" qui permet de le shunter. Dans cette zone, on rencontre encore plusieurs annexes qui se chevauchent et qui se terminent en cul-de-sac ou par trémie. |
Gouffre
du Chevrier Aval de la rivière jusqu'au carrefour des Réseaux Actif et Fossile Une belle galerie d'environ 2 x 3m de section, coupée par une petite cascade et un passage assez bas, mène à une cascade de 7m, carrefour de deux branches différentes. A gauche, une escalade donne accès à une galerie se développant parallèlement à la rivière sur un peu plus de 100m; nommée "Boucle Fossile" pour la distinguer de l'autre, un petit ruisseau s'y écoule quand même en période de pluie. En prenant par la cascade, une longue main-courante permet de la descendre en évitant l'eau et de suivre ensuite la "Boucle Active". La descente d'un éboulis mène dans un méandre sinueux et concrétionné dont le plafond est perçé d'une cheminée. Par cette dernière, on peut accéder au "Réseau du Joyeux Noël" où une galerie supérieure mène à un P7 qui débouche dans une petite salle; des boyaux étroits la prolonge jusqu'à une trémie proche de la "Grande Cascade". De retour dans la rivière, une zone tortueuse précède un bassin; sur la gauche on remarque l'arrivée de la "Boucle Fossile", puis on arrive alors au sommet de la "Grande Cascade" qui s'étage sur une quarantaine de mètres par plusieurs pentes très raides; elles se franchissent d'abord par la gauche, puis après une traversée, en suivant la paroi de droite. La rivière s'écoule ensuite dans un méandre cupulé et si anciennement la progression se faisait dans les plafonds pour éviter un gros bassin, on peut aujourd'hui en principe le franchir à l'aide d'un câble. Une quinzaine de mètres plus loin (-442m), il ne faut alors pas manquer un gros bloc en travers de la galerie, car il marque le carrefour entre la partie active et la partie fossile menant au point bas du réseau. |
Gouffre
du Chevrier Réseau Actif Peu après le bloc, une cascade de 5m se franchit en désescalade par la gauche, puis un boyau bas est suivi d'une petite galerie pentue, d'un ancien siphon et de quelques ressauts qui mène au siphon actuel : long de 2m, il se désamorce parfois en étiage prononcé, mais le "bain" complet est obligatoire. Derrière, il faut descendre un R3, puis suivre la rivière dans une galerie assez spacieuse coupées de petits puits (P8, P4, P5). Après un court passage étroit, on débouche dans un magnifique conduit ("Le Toboggan") où la rivière s'écoule dans l'angle d'un V aux parois absolument lisses. La galerie tourne ensuite à l'équerre sur la droite, puis une nouvelle pente nécessitant une corde se termine par un ressaut de 5m à l'orée d'une vaste salle au plafond présentant des couches en arc de cercle; le sol est couvert de blocs et la rivière disparaît définitivement entre ceux-ci (-580m). |
Gouffre
du Chevrier Réseau Fossile On y accède par une étroite fissure située dans le plafond à l'aplomb du gros bloc; un laminoir fait suite et après quelques mètres de ramping, une bifurcation se présente. A gauche, on rejoint un labyrinthe de petites galeries développant un peu plus de 150m; une des branches se termine dans une salle avec arrivée d'eau au sommet, tandis qu'une autre se divise : à droite, on retourne dans la galerie principale et tout droit, un boyau couvert de mondmilch est suivi d'une galerie en cul-de-sac. A droite de la bifurcation, le gouffre se poursuit par une belle galerie descendante où on suit momentanément un petit ruisseau qui disparaît ensuite dans une perte impénétrable. Par une succession de ressauts, de petites salles et de pentes raides, on arrive alors au sommet d'une zone de puits (P21, P7, R4) qui aboutissent dans la vaste "Salle des Bivouacs" au sol plat et argileux. Elle se prolonge par un cône de gros blocs qui rejoint presque le plafond, puis la descente du côté opposé mène dans un couloir bas, mais joliment concrétionné; remontant sur la droite et finissant sur trémie, ce point est souvent le terme des visites, car beaucoup croyent être au fond du gouffre. En fait ce n'est pas le cas, car un petit passage à gauche, entre les blocs et derrière des concrétions, permet d'accéder à une nouvelle et longue galerie pentue qui finit par déboucher dans une grande salle ronde. Une partie est couverte de blocs et l'autre est constituée par un énorme talus d'argile, tandis qu'au fond, un passage désobstrué mène au point le plus bas du réseau (-646m). |