Mis à part de nombreux dépôts clastiques (éboulements) les dépôts détritiques sont constitués par des "alluvions grossières" (graviers, galets) transportées par les rivières et qui se déposent dans les parties peu inclinées ou par des "alluvions fines" sous forme de dépôts argilo-limoneux. Ces dernier proviennent de la désagrégation des couches marneuses du Lias, mais ils peuvent aussi traduire des mises en charge importantes qui se seraient produites à une époque plus ou moins lointaine. Ce dernier cas est d'ailleurs bien visible dans la salle terminale du réseau où un des côtés est partiellement comblé par un gros talus de dépôts argilo-limoneux. La partie non comblée a très certainement été dégagée par de nouveaux écoulements qui ont suivi la période de mise en charge et de sédimentation.

Dans les remplissages chimiques, on observe toutes formes de Mondmilch, en coulées peu gorgées d'eau sur les parois ou très liquide bouchant même des parties de galeries. Quant au concrétionnement, il décore parfois certains passages, mais certaines formes comme les fistuleuses, les excentriques ou les disques sont absentes du réseau. Les zones vraiment esthétiques se trouvent surtout dans le Gouffre du Chevrier et dans des recoins bien cachés, on peut admirer de très belles concrétions colorées en rouge ou en jaune par l'oxyde de fer.