Région
des Rochers
de la Latte
|
Description |
Elle se trouve au nord
du karst, en bordure du vallon de l'Hongrin qu'elle domine en partie par
de hautes falaises. Quatre zones de prospection y ont été
établies : les zones F et I au paysage lunaire sont des lapiaz
chaotiques situés à une altitude de 2000-2100m, tandis que les zones
D et E commencent aux abords de la zone F par des lapiaz dont la pente
s'accentue au fur et à mesure que l'on s'approche du vallon de l'Hongrin;
vers 1800m, ces lapiaz font place à une zone très sauvage composée de falaises,
d'éboulis et de forêts encombrée de broussailles. |
Géologie |
Le Malm, qui repose sur le Lias, à ici une épaisseur de l'ordre de 100-150m. Au sommet de la zone, les couches sont dans une position proche de l'horizontale, puis le pendage s'accentue dans une direction variant du nord-ouest à plein nord. Quant aux Couches rouges, il n'y a qu'un seul affleurement et encore très localisé : c'est une petite combe tout au sommet, sur la zone F. La fracturation, très dense, est renforcée par la présence de plusieurs grosses failles orientées nord-sud, l'une formant une combe caractéristique séparant les zones de prospection D et E. |
Hydrogéologie |
Du fait qu'il existe un "niveau de base" au contact Malm-Lias, l'eau drainée par les lapiaz peut s'écouler sur cette couche imperméable avant de ressortir à l'air libre par plusieurs émergences situées au pied des falaises qui dominent le vallon de l'Hongrin. La plupart sont impénétrables, mais il y en a deux autres pénétrables : la Grotte du Mât et la Source des Narines qui se trouve juste au contact Malm-Lias. A l'heure actuelle, aucune cavité sur les lapiaz n'a donné sur une circulation souterraine, mais comme les explorations ont souvent été stoppée par un névé persistant, il y a encore de l'espoir pour aboutir sur le "collecteur" de cette zone du karst. |