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COMMUNE
DE VILLENEUVE
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Aveneyre |
Description
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La zone d'Aveneyre se situe au milieu de la chaîne des Monts d'Arvel et elle peut se diviser en trois parties bien distinctes qui sont : les Cases d'Aveneyre ( à l'ouest ), le Pré d'Aveneyre et enfin la Pointe d'Aveneyre ( à l'Est). |
Les Cases d'Aveneyre |
Se développe au niveau des Cases et aux alentours du Pertuis d'Aveneyre. Cette zone peut se diviser grossièrement en deux parties : une zone supérieure et une inférieure. La première est constituée d'un lapiaz presque sans couverture végétale dont les limites au nord et à l'ouest sont marquées par le sommet de hautes falaises dominant le vallon de la Tinière. La partie inférieure, par contre est beaucoup plus chaotique, car elle est recouverte d'une végétation très dense qui la plupart du temps masque le relief calcaire; à l'ouest on trouve encore une grande barre rocheuse où s'ouvrent plusieurs cavités intéressantes. |
Le Pré d'Aveneyre |
Cette zone, située entre les Cases et la face SW de la Pointe d'Aveneyre, est principalement composée par des pâturages, mais il y aussi un petit lapiaz avec une végétation envahissante. |
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La Pointe d'Aveneyre |
Cette zone se trouve sur la face NE de la Pointe d'Aveneyre. Sur des pentes parfois très raides et souvent encombrées de végétation, il y a quelques lapiaz dont un avec de belles cannelures mais la surface intéressante n'est pas très étendue. |
Géologie
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Le
sommet et les pentes de la Pointe d'Aveneyre sont recouvertes par les
calcaires en petits bancs du Néocomien, mais la majeure partie
des lapiaz se trouve dans le Malm. Dans la partie inférieure
de la zone des Cases, on croise encore une bande de calcaires
noduleux de l'Argovien-Séquanien et des affleurements de calcaires spathiques
du Callovien (Dogger). |
Historique
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Les
Grottes aux Ours des Cases sont connues depuis très longtemps et elles sont déjà mentionnées dans la littérature au début du siècle. Quant aux premières explorations dont on a connaissance ont été
effectuée en 1956 par J.Schraner de Montreux dans ces
différentes Grottes aux Ours des Cases et sur ses indications,
une campagne de fouilles sera dirigée en 1963 par M.Egloff.
A la fin des années soixante et jusqu'au milieu des années
septante, la SSS-Naye explore plusieurs cavités dont
le Gouffre Paradis, puis leur présence va se faire de plus en plus
rare jusqu'à l'abandon de cette région. Si en 1970, le GSL avait déjà inventorié une cavité, c'est en 1984 que le club démarre une campagne de révisions et de prospections systématiques qui va s'étaler sur plusieurs années; c'est au cours de ces travaux que le Lapiaz de la Pointe d'Aveneyre, encore vierge, est prospecté. Actuellement le GSL ne fait plus que de rares incursions dans la région qui peut toutefois encore réserver des surprises. En 1996 et sur les indications du berger, une nouveau gouffre a été exploré par le SCPE; comme cette cavité était très polluée, le mérite de ce club est de l'avoir nettoyée (80 sacs poubelles ont été nécessaire !). |
Cavités
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Il
n'y a une trentaine de cavités inventoriées,
soit une vingtaine sur le Lapiaz des Cases, quatre sur la zone du Pré d'Aveneyre et enfin cinq sur le
Lapiaz de la Pointe d'Aveneyre.
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Gouffre Paradis (AV11-AV14) | Déniv. : -132m | Dév. : 968m |
C'est la cavité la plus importante de la zone et une des belles cavités des Préalpes vaudoises. |
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Grotte des Cases d'Aveneyre (AV5) | Déniv. : 30m | Dév. : 105m |
La no.5 est la plus importante, mais c'est aussi celle qui a la plus petite entrée. En ramping, on arrive rapidement à un carrefour : droit devant la galerie est obstruée quelques mètres plus loin, tandis qu'à droite on rejoint un deuxième carrefour dont la branche de gauche redonne à l'extérieur (orifice impénétrable). En prenant l'autre branche, une galerie spacieuse mène dans une grande salle encombrée d'énormes blocs; mesurant 60m de long, 15 à 30m de large et 10m de haut, elle est coupée en son milieu par un "pilier" qui donne l'impression de soutenir le plafond. A l'autre bout de la salle, on en ressort par une galerie perpendiculaire au sol terreux où des traces d'anciennes fouilles sont encore visibles. La cavité se poursuit encore par une galerie ébouleuse qui remonte jusqu'à une faille où se greffe un boyau remontant terminé par une trémie instable. |
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Bibliographie
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Audétat
M. (1963) : Essai de classification des cavernes de Suisse. - Stalactite,
8(5), février
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Beerli
P. (1987) : Une "première" au Gouffre Paradis. - Le Trou, 45 : 32-33
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Dutruit
J. (1984) : Le lapiaz des Cases d'Aveneyre et ses cavités. - Le Trou,
36 : 12-25
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Egloff
M. (1971) : Deux nouvelles grottes à Ursus Spelaeus dans les Préalpes
vaudoises. - Actes du 4ème congrès suisse de spéléologie, Neuchâtel,
26-27.9.1970, Suppl.6 à Stalactite : 215-225
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Heierli
J. (1985) : Le lapiaz des Cases d'Aveneyre et ses cavités. - Le Trou,
39 : 9-12
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Mamin
F-C. (1970) : Activités de la SSS-Naye à Aveneyre. - Stalactite, 20(1),
août
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Sss-Naye
(1971) : Activités au Gouffre Paradis. - Stalactite, 21(1), juin
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