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ZONE
DE TSANTONNAIRE
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Grotte du Six-Noir
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Description |
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Toute la grotte se développe sur une faille importante (voir considérations géologique). L’étroite fissure d’entrée s’élargit bientôt pour se transformer en un couloir bas encombré de dalles. Quelques gros blocs forment un ressaut de quelques mètres aisément franchissable, puis la galerie se poursuit plus spacieuse, mais rapidement il faut ramper dans l’argile sèche pour gagner un élargissement occupé en son centre par un dôme stalagmitique surprenant en ces contrées. La galerie devient à nouveau plus basse, fait un angle droit et débouche dans une petite salle : deux courts départs ne donnent rien d’intéressant, la galerie principale reprend son orientation de départ et devient nettement moins agréable. La section s’amenuise, le sol se couvre d’argile humide et de petites flaques d’eau boueuse. Après quarante mètres de reptation forcée, on atteint la dernière portion de la grotte nettement plus agréable, de nombreuses fistuleuses ornent la galerie et l’on peut même se tenir debout sur quelques mètres. On arrive ainsi au point bas de la cavité à -27 mètres, la grotte se termine par un important colmatage de blocs et d’argile. |
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Géologie |
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Cette cavité se développe dans les calcaires siliceux bajocien du flanc inverse de la nappe de Morcles. Hormis la zone d’entrée de l’illustre Grotte du Poteu, aucune autre cavité n’est signalée dans cette lithologie. Par sa forte teneur en silice et son aspect très délité, c’est une roche très peu karstifiable et la grotte du Six Noir n’est en fait pas une cavité karstique au sens propre. Elle s’est développée sur une grande faille d’orientation NE-SW, plusieurs autres failles de même orientation «hachent» l’arête Pte d’Aufalle-Six Noir. Seuls de petits écoulements d’eau circulent dans cette faille, ces eaux ont actuellement un caractère incrustant demontré par la présence de fistuleuses en activité dans les passages humides, mais dans le passé les eaux avaient certainement les mêmes proprietés chimiques puisque l’on peut observer quelques anciennes concrétions dont un beau massif stalagmitique. En surface, dans le prolongement de la faille, on trouve des remplissages calcitiques vraisemblablement anciens. Un autre fait particulier mérite d’être souligner : La faille change de pendage dans la grotte; elle plonge vers le SE à l’entrée, se verticalise après une centaine de mètres, puis plonge vers le NW dans la galerie terminale. |
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Historique |
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La grotte a été explorée pour la première fois par la SSS-Martigny et comme aucune donnée n'était disponible, elle a été revue et topographiée par une petite équipe interclub GSL/SCPF. |
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PLAN |
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COUPE |
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