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SANETSCH
- PETIT MONTON
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Situation |
S'ouvre par deux orifices. L'entrée inférieure se trouve juste à côté du sentier, à proximité du sentier, dans un effondrement au pied d'une petite barre rocheuse située non loin du sommet d'une falaise qui domine la combe de Brapire. |
Description |
Zone de l'entrée
inférieure Galerie amont Galerie aval Galerie remontante Entrée supérieure Réseau de la
Boue |
Géologie |
Nappe du Wildhorn. L'entrée inférieure s'ouvre dans les calcaires à Nummulites de l'Eocène (Priabonien), mais comme l'épaisseur de ce faciès est peu importante, la cavité se développe ensuite dans les calcaires du Barrémien supérieur (Urgonien). Dans cette zone, le pendage des couches est d'environ 30° en direction Nord-Est. |
Morphologie |
A l'amont de la grotte, failles ou diaclases sont à l'origine de la formation de la galerie principale et de ses annexes. A mi-chemin, mais seulement sur quelques mètres, la galerie prend par contre la forme d'une très belle conduite forcée d'environ 3 mètres de diamètre. A l'aval, la première partie est un haut méandre, puis la morphologie change complètement, car c'est une galerie basse et inclinée se développant à contre-pendage. Dans la partie supérieure, on observe par endroits l'ébauche d'une conduite forcée à l'origine de la galerie, tandis que l'autre partie est un joint qui a été élargi après la phase des écoulements sous pression. A partir du laminoir, la morphologie change encore une fois, car la galerie remonte alors en suivant le pendage. Une première conduite forcée inclinée de 4 mètres de diamètre est en partie recoupée par un méandre que l'on retrouve ensuite jusqu'à l'entrée supérieure ; la formation de ce méandre est probablement postérieure à celle de la conduite. Dans la dernière partie de l'axe principal remontant, on observe une nouvelle conduite forcée dont la section est d'environ 2 mètres de diamètre. Ces différentes conduites forcées fossiles sont les traces d'un ancien collecteur. Ce dernier n'est en fait que le prolongement de la Grotte du Tube (M1) dont l'entrée se situe non loin de la trémie terminale de la galerie amont. |
Remplissages |
Si les blocs et l'argile sont des remplissages classiques, on observe par contre des sédiments plus curieux dans la zone aval. Par endroits, l'épaisseur est importante et dans la Salle à Modeler, un amas présente une composition étonnante dont la plasticité fait penser à de la pâte à modeler (d'où le nom de la salle !). Comme en surface on trouve une mince couche de calcaires et grès à Nummulites du Priabonien, il se peut qu'une partie de la composition de ces sédiments soit du sable provenant de la désagrégation des couches de grès. Quant aux concrétions, elles sont rares mais plusieurs d'entre elles, dans la galerie remontante jusqu'à la Salle Bolchoï, ont été érodées après leur formation. |
Hydrogéologie |
Dans la galerie amont, quelques écoulements proviennent des plafonds. Dans la galerie aval, quelques arrivées d'eau proviennent de la partie droite de la galerie ou des deux cheminées et ce sont eux qui ont nettoyé par endroits les sédiments accumulés dans la galerie. Dans la Salle Bolchoï, une arrivée d'eau tombe du plafond et s'écoule ensuite dans la galerie en conduite forcée qui se développe sous la salle. Comme la cavité se développe près de la surface, il faut préciser que ces écoulements sont surtout actif lors de fortes pluies ou à la fonte des neiges. |
Météorologie |
Un fort courant d'air est sensible dans toute la cavité et comme la plupart des cavités avec deux entrées, les courants empruntent le trajet entre les entrées et s'inversent en fonction de la température. Un courant est encore sensible en deux autres endroits : le premier dans la trémie au terminus de la galerie amont après la Salle Bolchoï et le deuxième dans le Réseau de la Boue. |
Exploration |
Minuscule orifice découvert en juillet 1997; sa désobstruction est effectuée en octobre, puis trois membres du GSL explorent 250m de galeries avant la fin de l'année. En août 1998, l'exploration est poursuivie une équipe GSL-MUCC (Moscou) et au mois de septembre l'entrée supérieure est découverte lors d'une sortie inter-clubs (GSSL-GSR-SCVJ); des compléments seront encore apportés quelques semaines plus tard. En 2005, une partie du méandre de l'entrée supérieure est topographiée. |
Bibliographie |
Dutruit J. (1998) : Prospection au Monton. - Le Trou, GSL, 62 : 31-35 |
Photographies
et Topographie
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Toutes
les photos et illustrations ©GSL et leur(s) auteur(s) respectif(s)
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