Mines
de charbon
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Mines
de Borsalet
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Mine
no.1
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Mine
no.2
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Historique
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Les
Archives Cantonales Vaudoises font mention que le 14 septembre 1850,
une concession fut accordée à Gotlieb Cottier et Jacob
Walter pour "des travaux de mines au Borsalet", mais il n'y
a pas d'autres informations. Les premiers forages furent commencés
en septembre 1917, mais rapidement on se rendit compte qu'il n'y avait
qu'une petite couche de marnes charbonneuses de mauvaise qualité.
De janvier à avril 1918 on mentionne d'ailleurs qu'il n'y a "que
des roches stériles ou des filons trop minces" et le résultat
des analyses, faites par l'Ecole Polytechnique de Zürich en 1918,
donna 81,7% de cendres. Si on ne connaît pas vraiment les chiffres d'exploitation, il semblerait qu'il n'a été extrait à Borsalet et aux Granges que quelques centaines de kilos de marnes charbonneuses dont l'utilisation est restée très locale. En 1941, dans une nouvelle période de guerre où les combustibles en Suisse étaient rares, la mine a été exploitée pendant quelques mois, mais vite abandonnée à cause de la mauvaise qualité de ses marnes. Une topographie sera réalisée par le Spéléo Club du Pays d'Enhaut (SCPE) en 1988. |
Description
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Mine
no.1
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Développement : 28m | Dénivellation : 0m |
Une
minuscule entrée donne sur une galerie d'environ 1,5m de large
pour 2m qui se dirige plein sud, puis qui tourne légèrement
vers l'ouest avant de se terminer par une obstruction de blocs 28 mètres
de l'entrée. Un plan d'eau de un mètre de profondeur se
développe depuis l'entrée jusqu'au fond et de nombreux
étais soutenaient le plafond, mais actuellement ils sont pourris
et n'offrent aucune sécurité. Avant l'effondrement de l'entrée en 1986, le plan d'eau était peuplé par un important banc de truitelles et lors de la topographie en 1988 il en restait encore quelques unes. |
Mine
no.2
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Développement : 104m | Dénivellation : 0m |
Après
quelques mètres de conduit étroit, on débouche
dans une galerie plus spacieuse d'environ 2 x 2m de section et qui est
encombrée d'éboulis et de madriers. Après une quinzaine
de mètres, la galerie effectue deux coudes où un annexe
de trois mètres se greffe sur la gauche et une dizaine de mètres
plus loin on arrive sur une section perpendiculaire à cette première
partie. A droite, la galerie mesure une quinzaine de mètres et
se termine sur un bouchon de blocs. A gauche, la galerie se poursuit
en ligne droite sur une trentaine de mètres et se termine en
cul-de-sac; à mi-parcours, un dernier couloir d'environ 15 mètres
se greffe sur la gauche et dans ce dernier il est possible d'observer
à un mètre du sol la veine de charbon qui était
exploitée. |