Mines
diverses
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Mines
de Souffre
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Une
mine ayant beaucoup fait couler d'encre se trouvait à Sublin,
sur la commune de Bex. La première demande d'une concession pour ouvrir une mine à Sublin fut demandé au canton en 1804 par Jean-Frédéric Maier, directeur des mines en ... Espagne ! Le conseil des mines demanda alors une expertise de la région à H. Struve, alors directeur des mines de Bex. Celui-ci fut favorable à la création d'une mine sous certaines conditions, mais l'Etat refusa d'exploitation vu la relative pauvreté du gisement. En outre, il refusa d'en donner l'exploitation à un mineur espagnol ! Finalement, après de nouvelles études par H.Struve, le 11 septembre 1811, le canton accorde une concession à Monsieur Joseph, salpêtrier en chef de l'Etat de Vaud. Deux ans plus tard, ce dernier va acheter la mine et les terres avoisinantes; en 1813, la production de souffre pur atteint 150 kg, puis 935 kg en 1814. Peu après, la crise économique ainsi que des problèmes de réorganisation de l'exploitation des salpêtres font que la mine de Sublin va connaître une période d'inactivité. En 1818, Joseph décide donc de vendre sa mine et en attendant, il l'abandonne à elle-même. L'Etat de Vaud ne voulant pas reprendre les installations, tout tombera dans l'oubli dès la mort de Joseph en 1922. Les héritiers de Joseph ayant vendu le terrain à la famille Thomas de Bex, celle-ci fait une nouvelle demande de concession, qui est accordée par l'Etat le 1er juillet 1839 pour une durée de 25 ans. Paradoxalement, ce n'est pas pour exploiter le souffre que l'on retourne à la mine, mais pour en extraire les magnifiques cristaux. Ceux-ci sont vendus à Bex par la famille Thomas, connue alors comme minéralogiste dans l'Europe entière. Avant même le terme de la concession, la mine retourna à l'abandon et il est probable que l'entrée fut dynamitée. |
Emplacement
de l'ancienne mine de Sublin
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Mines
de Gypse
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En
janvier 1810, trois galeries ont été ouvertes dans les
flancs d'une colline au dessus de Villeneuve et le développement
cumulé de ces galeries atteignait un kilomètre. Plusieurs
tonnes de gypse de bonne qualité étaient extrait chaque
mois, mais à la fin de l'année 1811 l'exploitation cessa
à cause des éboulements fréquents. |
Mines
de Plomb
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Une
mine aujourd'hui comblée se trouvait vers les chalets de Plan
Essert (commune de Bex). Elle a été exploitée vers
1918, puis ré-ouverte pendant la deuxième guerre mondiale,
mais sans succès. |
Mines
d'Or
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Si
au 18ème siècle et jusqu'au début du 20ème
siècle, de nombreux chercheurs d'or vont s'activer dans le canton,
principalement aux Rochers de Naye et à la Dent de Vaulion, les
trouvailles se limitèrent à des morceaux de pyrite (voir
les pages de ce site sur l'historique de la spéléologie
vaudoise et les chercheurs d'or). En 1885, Cérésole signale toutefois qu'une mine ouverte aux environs du lac de Bretaye en 1858 aurait donné pour 28 francs de poudre d'or. Si cela est vrai, c'est le seul or vaudois connu. |
Mines
de Fer
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Des
mines de fer ont été signalées dans la région
du Rubli (commune de Rougemont). Dans la face nord, on trouve une grotte,
mais est-ce une de ces anciennes mines ? |