« Grottes aux Fées de Vallorbe ( janvier 2018 ) | Grotte de la Grande Rolaz ( novembre 2017 ) » |
Participants : Vivien, Félix, Valentin, Hugo, Philippe et Nicoleta
Cela faisait un moment que nous parlions des porches pas encore explorés, vers les Roches d’Air, dans les Gorges de l’Orbe (commune de Lignerolle). Et le dimanche 17 décembre a été le grand jour pour en explorer un.
Pour y aller, nous nous sommes donnés rendez-vous à Orbe, au Puisoir et ensuite nous avons fait deux équipes : une formée de Philippe et Nicoleta, qui allaient se mettre sur la rive d’en face du porche pour guider l’équipe de Vivien, Valentin, Félix et Hugo, qui allaient descendre dans le porche. Nous avions tous des idées de grandeur, en fabulant sur des puits d’au moins quelques dizaines de mètres.
Une fois les radios attribuées aux 2 équipes et le test fait rigoureusement, nous sommes partis, Philippe et moi aux Clées, et ensuite nous avons pris le sentier balisé en rive droite des gorges, que nous avons suivi sur 1,5 km. Selon les indications précises de Jacques et Evelyne, le porche se trouve 100 m après le quatrième et dernier petit tunnel du sentier et il s'ouvre à 10-15 m du sommet de la falaise en face du sentier, sur l'autre rive de la rivière.
Le porche de l'abri dans la falaise, pas si facile à voir, malgré l’absence de feuille dans les arbres.
Toujours selon les indications de Jacques, c'est possible de descendre au bord de la rivière aux alentours (très raide), mais ensuite difficile de la traverser et pas possible de remonter de l'autre côté à proximité car partout des falaises. Donc, pour l’équipe qui allait visiter le porche, la seule modalité d’accès est depuis la route de Ballaigues et ensuite trouver un chemin pour descendre jusqu'aux gorges, au sommet de la falaise où se trouve la cavité (environ 200 m de dénivellation).
Avec Philippe, nous sommes vite arrivés à l’endroit voulu. Comme l’attente allait être longue, nous avons fait un beau feu avec le bois que j’ai pris le soin d’apporter. Nous avons sorti jumelles et radios et nous avons attendu… relativement au chaud, grâce au feu.
Philippe guidant l'équipe qui se trouve sur l'autre rive
Comme pour l’autre équipe le chemin d’accès n’est pas facile (traverser la cambrousse, équiper des ressauts, descendre en rappel des parois, parfois allant jusqu’à une bonne douzaine de mètres), notre attente a été assez longue. Mais cela n’a fait qu’agrandir notre joie lorsque nous avons attendu les voix de nos amis de l’autre côté des gorges. Avec Philippe, nous les avons bien guidés et, une fois la corde installée, Félix est descendu pile-poil au niveau de la grotte (en prenant une radio avec lui). Malgré l’absence de feuille dans les arbres, ce n’était pas si facile que ça de bien voir nos camarades de l’autre côté. Les jumelles ont bien aidé dans ce cas.
Et là, grand suspense… Y a-t-il une suite ou pas ...
Quelques minutes après être descendu, Félix nous a annoncé la mauvaise nouvelle, la grotte est juste un abri sous roche, de 4m sur 4m sur 1.5m et elle ne continue pas. Aux recommandations de Vivien, Félix, rejoint désormais par Valentin et Hugo, ont essayé de faire une mini-désob à l’endroit le plus prometteur, mais, après une bonne vingtaine de minutes, la voix de Félix a retenti pour nous informer qu’il n’y a vraiment pas de suite évidente.
Un peu déçus, nous avons plié bagages, Philippe et moi, en prenant le soin de bien étouffer le feu avec de la neige, et l’équipe de Vivien en déséquipant et remontant vers Ballaigues. Nous les avons rejoints au point où ils ont laissé la voiture à Ballaigues, afin de partager des impressions par vive voix et pour se partager le matos à nettoyer.
Retour de l'équipe qui a exploré l'abri.
Notre équipe est l’attraction du jour de ce troupeau de vaches de Ballaigues.
Hugo, étudiant à l'ECAL et qui a fait un reportage vidéo et des photos de cette sortie, va nous envoyer les images que nous allons bientôt partager avec les membres du club.
Nicoleta