« Grotte des Chaillets ( juin 2017 ) | Baume à Mounet - Acte 14 ( juin 2017 ) » |
Participants : Nicoleta, Eric, Luca et Valentin
Nous attendions depuis longtemps d’aller visiter le Gouffre du Cernil Ladame, dont nous en avions entendu parler grâce au Geocaching, car oui, il y a une geocache au fond. Nous avons donc réuni une équipe de 6 personnes, avec Laure, Pierre-Do, Eric, Luca et Valentin, un nouveau venu à la spéléo, que Luca veut initier dans cette cavité. Le matin du grand jour, je reçois un coup de fil de Laure, qui s’est fait attaquer par un méchant pot de miel, qui lui a bien entaillé le doigt. Cela lui a valu l’impossibilité de participer à l’expé. C’est donc en effectif réduit, mais avec une bonne humeur débordante, que nous nous rencontrons sur l’aire de co-voiturage de Cossonay.
Nous trouvons facilement l’endroit pour se garer, à une centaine de mètres de l’entrée. Pendant qu’Eric et moi nous nous préparons, Luca et Valentin trouvent un arbre pour que Valentin s’exerce aux techniques de progression sur corde. La tâche a été facile, car les connaissances de Valentin en escalade et d’autres techniques de montagne, font qu’il a beaucoup de facilité avec les techniques spéléo. Le plan était qu’Eric et moi allions en tête pour équiper et ensuite, Luca et Valentin nous rattraperaient.
Une fois le puits d’entrée équipé, Eric découvre la première différence entre la réalité et la topo que nous avions, et qui datait des années 80. A la place du deuxième puits de 5m, une petite vire équipée de câbles en acier, mène à une lucarne qui ouvre directement sur le grand puits d’une quarantaine de mètres. Et la surprise en voyant le grand puits, c’est qu’il était déjà équipé !! Comme indiqué sur la fiche, nous ne descendons pas tout en bas du puits, car la suite se situe une dizaine de mètres plus haut.
Après avoir fait une flèche avec une corde, afin d’indiquer le chemin à Luca et Valentin, nous nous enfilons dans le boyau bas et pierreux, qui nous mène au Presse-Etoupe. Après un essai infructueux pour le passer, et vu que mes hanches coinçaient de partout dans l’étroiture, je laisse la place aux hommes et comme Eric est le seul a être là, il s’est collé à la tâche. Etroiture passée sans le matos, il faut se contorsionner dans la petite salle derrière pour remettre ensuite son matos, car on arrive sur un magnifique puits de 24 m, également équipé, et avec un petit lac et son île paradisiaque au fond.
Luca à la base du P24
On continue notre descente et nous arrivons devant la deuxième étroiture méchante : Le Dénoyauteur. Dans le sens descendant ça va tellement bien qu’on se demande si l’étroiture n’a pas été agrandie entre temps (à moins que ce soit parce que les autres du club nous ont tellement parlé de cette étroiture qu’on s’attendait à nettement plus difficile).
Dans la Grande Salle, notre direction se sépare de celle des cordes déjà en place (qui peut-être sont mises pour faire la traversée jusqu’au Cernil Mademoiselle ?) et Eric équipe un puits qui nous permet de descendre dans le Réseau de la Merde (-177). Accessoirement, celui-ci porte bien son nom, car son argile bien collante et glissante a eu raison de nos combis. Pour y accéder, une étroiture entre deux dalles horizontales, nous a posé plus de problèmes que les deux autres précédentes, à moi au retour et à Eric à l’aller.
Au moment de faire demi-tour, nous entendons des voix : ce sont Luca et Valentin qui sont descendus jusqu’à la Grande Salle. Il ne nous reste plus qu’à remonter tout ça et de galérer un peu plus dans les étroitures dans le sens de la sortie qu’à l’aller. Valentin est sorti en premier, il s’est super bien débrouillé dans ce gouffre plutôt technique.
Eric de dos dans le Presse-Etoupe
Eric de face à la sortie du Presse-Etoupe
Et Nicoleta tout juste sortie du Presse-Etoupe
En sortant, sous un grand beau soleil, nous avons savouré de bonnes bières artisanales bien-méritées.
En conclusion, c’est un magnifique gouffre, qui vaut le détour, surtout en ce moment.
Nicoleta