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La météo n'est pas vraiment idéale pour aller faire un tour dans la Grotte de l'Ubena, mais c'est assez court alors on (Evelyne, Mario, Hervé et Jack) se décide pour aller jeter un coup d'œil au terminus afin de voir si il y a de quoi faire une désob.
Le site est très joli avec son ruisseau qui s'écoule dans un lit moussu et avec sa falaise aux couches plissées dans tous les sens. Quant à l'entrée de la grotte, elle est vite repérée avec sa grille à l'entrée.
La dernière partie de l'accès
Entrée de la grotte
La remontée de quelques blocs mène dans une salle basse, puis on chemine ensuite à quatre pattes sur un sol caillouteux.
La salle d'entrée
Galerie vers l'entrée
Peu après, surprise : le sol descend jusqu'à une grosse gouille qui pourrait rapidement devenir un siphon et cet obstacle n'est pas indiqué sur la topo ni dans la description !
Après une petite hésitation, on se résigne à se mouiller et on rejoint ainsi un carrefour. A gauche, un boyau descendant mène à une étroiture où un bruit sourd permet de se faire une idée sur le débit du ruisseau sous-jacent.
Sur la droite, un court laminoir est suivi par une salle (le plus gros volume de la grotte) où c'est encore propre car ensuite ça devient très argileux. Après un boyau humide, la descente d'un talus glissant permet de se relever dans une galerie spacieuse où s'écoule le ruisseau.
Talus d'argile
Galerie terminale
Le terminus est alors rapidement rejoint. Là on se rend vite compte que nous ne sommes pas quatre , mais qu'un cinquième visiteur s'est joint à nous (?). C'est un gentil goupil que nous surprenons les yeux écarquillés avant qu'il ne détale en quatrième vitesse.
D'après l'inventaire le boyau supérieur est signalé comme rapidement colmaté mais depuis il y a eu visiblement des désobstructions car nous pouvons rejoindre une trémie d'environ 3m de hauteur.
Au sommet, un courant d'air est perceptible alors on commence à gratter en faisant gaffe que ça ne s'écroule pas, histoire de ne pas boucher le boyau d'accès et répéter une histoire qui s'est vue dans le passé !
La pluie étant annoncée et ne connaissant pas la vitesse de mise en charge dans cette grotte, on préfère ensuite faire demi-tour car il y a de la mousse de crue toute fraîche à 2m de hauteur sur les parois !
Mousse de crue : c'est pas bon signe pour s'éterniser ...
Après le nettoyage du mato dans le ruisseau extérieur, une petite marche à la nuit tombante permettra de nous réchauffer avant de rejoindre la voiture parquée un peu trop loin au goût de certains.
Jack