Initiation à la Grande Baume no.1 du Pré d'Aubonne (vendredi 13 décembre 2024) » |
Participants : Stéphanie, Samia, Alix, Adrien
En février, on retourne marcher dans les pas de Jonas, sur les conseils d’Anna et de Jacques. Après la troisième personne demandant si des sorties ouvertes aux débutantes étaient prévues ce weekend, je décide de me motiver à organiser cela. L’occasion pour Alix et Samia de mettre en application ce qu’ils ont vu lors du weekend technique ! J’obtiens le topo de la part de Jacques (Merci !), et je me rends au local la veille préparer le matériel dans les sacs.
Le rendez-vous est donné pour 8h45 au col de Marchairuz. Une fois équipé on trouve facilement l’entrée de la grotte et entamons notre descente vers 9h30. On se rend vite compte que la fiche d’équipement de Jacques de 2016 est un peu obsolète : c’est mieux qu’annoncé mais ça nécessite un peu d’improvisation avec mes sacs tout prêts. Sur le pallier à -25m, nous continuons avec la vire et entrons dans ce temple de la boue qu’est le réseau intermédiaire. On explore les quelques escalades et désescalades, entrecoupées de parties glissantes qui nous recouvrent de boue de la tête au pied. On passe devant ce qu’on comprendra plus tard être le P15, pour finalement faire l’escalade de 9m équipée à double : parfait pour réviser les techniques de corde ! On fait ensuite demi-tour et grignotons rapidement en haut du tobogan vers 12h30.
Une fois la vire déséquipée, on reprend la corde du puit de 40m que l’on fractionne où on peut pour accéder au réseau inférieur. On se rend une fois en bas qu’il est 14h, l’heure qu’on s’était donnée pour faire demi-tour ! On va alors rapidement voir le sommet du puit suivant (avec sa belle galerie à surcreusement) avant d’entamer la remontée. Je remonte dernier sur les 15 premiers mètres, puis premier sur les 25 suivants pour mieux aider les autres équipiers d’en haut. Car oui, nos bloqueurs remplis de boue glissent sur la corde et la remontée fatigue beaucoup le groupe. Après une tentative de mouflage du sommet ratée (forcément, LA fois où je décide de pas prendre ma poulie bloqueuse, j’en aurais eu bien besoin !), on remonte tous au plus vite vers 17h. Je retourne ensuite rapidement déséquiper le P40 que j’ai laissé en place pour ne pas faire attendre les autres plus longtemps dans le froid, Stéphanie m’attendant en back up après le ramping. On se retrouve tous à la voiture vers 18h.
Une sortie aussi formatrice pour les débutants qui ancrent les techniques que pour l’encadrant qui se découvre une vocation d’impro !