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GORGES DE L'HONGRIN


Estavelle de l'Hongrin [ H5 ]


Description
Développement : 3m
Dénivellation : 0m

Au bord de la rivière, un édifice en béton avec un petit passage ouvert dans un mur permet de s'enfiler en dessous où on trouve un "auvent" de paroi. A son pied, on il n'y a qu'une petite ouverture rapidement impénétrable dans un sol d'éboulis.



Géologie
Nappe des Préalpes médianes plastiques. Calcaires plaquetés du Néocomien (Crétacé).


Hydogéologie

La dénomination d'Estavelle signifie que cette cavité est à la fois une perte ou une émergence.

Suivant l'étiage, tout ou partie de l'eau de la rivière de l'Hongrin s'y engouffre pour alimenter partiellement, après un parcours souterrain de plus de 5km, la Source de Neirivue (dans le village du même nom) qui alimente la pisciculture de la Gruyère.

La communication avec la Source de Neirivue a été scientifiquement prouvée. Des traçages ont été entrepris dans les années cinquante par la Commission Intercantonale des eaux de l'Hongrin, ceci dans le cadre des études pour la construction du barrage du Tabousset situé environ 7 kilomètres en amont.

En juin 2003, un multi-traçage a été réalisé par le Centre d'Hydrogéologie de l'Université de Neuchâtel (CHYN). La restitution à la Source de Neirivue des bactériophages injectés dans l'Estavelle de l'Hongrin a été observée le lundi 30 juin vers 12h, soit environ 27 heures après l'injection.




Historique
Cette perte est connue depuis des temps immémoriaux et la topographie est effectuée par le Spéléo Club du Pays d'Enhaut (SCPE) en 1994. Dans le cadre d'un multi-traçage effectué en juin 2003, l'Estavelle va être surveillé et étudié pendant de longues semaines par le Centre d'Hydrogéologie de l'Université de Neuchâtel (CHYN).


L'Estavelle en août 2003 alors qu'elle fonctionne comme perte.
On remarque ainsi que la rivière disparaît et que le cours en aval est sec.




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Toutes les photos et illustrations ©GSL et leur(s) auteur(s) respectif(s)