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EXPLORATIONS
DANS LE JURA VAUDOIS
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GROTTES AUX FEES DE VALLORBE |
GEOLOGIE |
14.02.2007 |
Stratigraphie |
Selon Daniel Aubert, la stratigraphie aux alentours du réseau se présente comme suit : |
Argovien Supérieur (Couches d'Effingen, Calcaires hydrauliques). Environ 150m d'épaisseur. Ce sont des calcaires marneux alternant avec des marnes feuilletées et le caractère argileux s'accentue au sommet. |
Séquanien inférieur. Environ 50-60m d'épaisseur. C'est un complexe de marnes feuilletées et de calcaires brunâtres, oolithiques, échinodermiques, coralligènes. Faune de Lamellibranches et Brachiopodes. |
Séquanien supérieur. Environ 50-60m d'épaisseur. Série de calcaires compacts, oolithiques, coralligènes par endroits. Le sommet de l'étage est marqué arbitrairement par une niveau de calcaire dolomitique à Mélobésiées. |
Kimeridgien. Environ 200m d'épaisseur. C'est l'affleurement principal de la zone et qui forme la carapace des anticlinaux. Sans rentrer dans les détails, la partie inférieure qui repose sur le Séquanien est composée de calcaires compacts, puis viennent quelques mètres de calcaires marneux (Marnes du Banné), ensuite un complexe de marno-calcaires et enfin des calcaires compacts durs et clairs. Tout au sommet, le niveau à Exogyra Virgula qui est juste un mètre de marno-calcaire marque la limite avec le Portlandien. |
Le réseau quant à lui se développe essentiellement dans le Séquanien. Comme aucune étude détaillée n'a été effectuée, on suppose juste que certaines galeries se trouvent dans la partie supérieure de ce faciès, alors que d'autres se trouvent dans la partie inférieure. Dans ce dernier cas, cette supposition est basée d'une part sur le fait qu'on y trouve de nombreux fossiles d'échinodermes et d'autre part sur une observation faite par un spéléologue-géologue qui au terminus du "Méandre Carabosse" a remarqué un affleurement des marnes de l'Argovien. A ce niveau, la galerie se développerait donc au contact Argovien-Séquanien inférieur.. |
En ce qui concerne le pendage, les couches sont souvent horizontales ou alors vraiment peu inclinées en direction grosso modo du nord. Dans la partie Est du réseau, le pendage est par contre ici moins uniforme à cause de la tectonique. |
Tectonique |
La région où se développe le réseau se singularise par le décrochement de Pontarlier, accident tectonique majeur dont le compartiment amont (Risoux, Mont dOr, ...) sest soulevé par rapport au compartiment aval (Vallorbe). En outre, lanticlinal du Risoux-Mont dOr a été déformé par des plis secondaires comme lanticlinal de la Roche des Arcs. |
La partie Est du réseau se développe sur le flanc sud de lanticlinal du Mont dOr, à proximité de ce décrochement qui à engendré une grosse faille orientée nord-sud se développant depuis le Mont d'Orzeires jusque dans les pentes dominant l'ancienne Douane du Reposoir, ainsi que par plusieurs failles secondaires orientées pour la plupart aussi grosso modo nord-sud. |
Quant à la partie Ouest du réseau, elle se développe sur le flanc sud de l'anticinal du Risoux qui se trouve dans le prolongement de celui du Mont d'Or et dans cette zone la tectonique est beaucoup moins importante. |
Néotectonique |
Des traces de déplacements relativement récents peuvent être observés en plusieurs endroits de la partie Est du réseau. |
Deux exemples de l'effet de la néotectonique sur des concrétions |
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